Le Nord, couvert de moulins - R. Cuvelier

C’est sous le règne de notre bonne comtesse Jeanne de Flandre au XIIIe siècle, que commencent à s’implanter les moulins dans notre région.

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Au siècle des ducs de Bourgogne, de l’empereur Charles Quint, du roi Philippe II ou des archiducs, les habitants étaient tenus de faire moudre leur grain au moulin domanial en payant un droit au seigneur qui recevait également un cens annuel de son meunier. Ce loyer était payé en nature, sept rasières de blé par année, soit en espèces, quarante huit livres par an.

Depuis 1385, toute personne qui voulait construire un moulin payait une redevance. En 1700, Louis XIV déclare “ il n’appartient qu’au roi dans la Flandre et dans l’Artois, de pouvoir donner des octrois pour l’érection des moulins parce que le droit de vent est affecté à la souveraineté ”.

Après les cahiers de doléances de 1788 et la Révolution de 1789, la République vote le décret du 15 mars 1790, c’est l’abolition de la banalité*. Chaque particulier est libre de faire ériger des moulins sur son terrain. En 1818, le seul arrondissement de Lille comptait 418 moulins. Leur plus grande densité se trouvait au sud de la ville, à “ Moulins Lille ”, surtout des tordoirs à huile.

* Banalité ou droit de ban, le territoire ainsi soumis à la banalité du moulin s’appelait “ banlieue ”.

Texte : La voix du Nord - Dessin : R. Cuvelier


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