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Quand un Don Camillo hellemmois protégeait les processions - R. Cuvelier
Le festival de Lille “ à l’heure italienne ” a rappelé quelques souvenirs à Roland Cuvelier qui, comme bien d’autres Hellemmois, a entendu parlé de ce “ Don Camillo hellemmois ”, l’abbé Choquel qui, curé de choc, protégeait les processions de son direct du droit dissuasif.

C’était au début du siècle et les anticléricaux voyaient d’un mauvais oeil les processions qui venaient d’être à nouveau autorisées. Les enfants de choeur et les enfants de Marie, les paroissiens et les abbés devaient essuyer rires et quolibets, mais aussi parfois des coups et projectiles. Les affrontements avaient lieu au carrefour des rues Faidherbe et Salengro, face au café de l’Avenir où les “ libres penseurs ” se réunissaient et devant lequel passaient inévitablement les processions. La procession se trouva brusquement devant un barrage : il y avait là 200 hommes muets, jambes écartées et bras croisés. Devant eux, Peppone, les mains sur les hanches. Don Camillo aurait bien voulu être un char d’assaut, mais il n’était qu’abbé. Et quand il fut à un mètre de Peppone, il s’arrêta, il libéra sa croix de sa ceinture et la brandit comme une massue. "Jésus" murmura-til," Tenez-vous bien, je frappe ! ”.
S’inspirant de ces lignes du romancier Giovanni Guaresci, le père de Don Camillo, et réunissant témoignages et souvenirs, Roland Cuvelier a reconstitué cet épisode de la vie hellemmoise et en a réinventé le décor.
Texte : La voix du Nord - Dessin : R. Cuvelier
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